Il faudra lui trouver un autre nom, c’est sûr…
De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’un petit utilitaire mis au point par Guillaume Arlandes de Pyrénées Cartographie, qui permet de visualiser plus simplement une multitude de critères qui servent généralement de base à la décision cartographique sur le terrain ou au bureau. Le résultat a été publié à l’occasion de la session ESRI à Versailles l’an dernier (« Une autre vision du paysage », Arlandes G. et Rigou L.), en prenant appui sur un exemple dans les Hautes Pyrénées. Dans ce contexte géomorphologique de piémont/montagne, trois indicateurs ont été retenus : le gradient de pente, le dénivelé hydrographique et le potentiel de saturation en eau. On pourrait bien sûr en choisir d’autres, mais ces trois là donnent déjà un ensemble de résultats pertinents. L’outil propose une représentation de ces indicateurs en combinant entre autres leur intensité. Un premier exemple dans l’image ci-dessous. Les traits en blanc sont les limites des UCS délimitées sur la carte des sols des Hautes Pyrénées, secteur Magnoac.
On peut constater que la plupart des limites suivent les plages de couleur, qui représentent donc ces indicateurs, mais que certaines d’entre elles passent aussi à travers ; d’autres auraient pu être tracées. Mais attention, les échelles de restitution ne sont pas les mêmes non plus…
Dans le deuxième exemple ci-dessous, en zone montagne calcaire du sud-ouest de Lourdes, on peut s’apercevoir que certains écarts s’accroissent alors que les paysages pourraient paraître plus contrastés. En rouge, des petites zones d’apprentissage pour de la fragmentation des unités, un autre travail en cours avec Pyrénées Cartographie. L’outil permet alors d’optimiser le positionnement de ces petites zones d’apprentissage de sorte que ces secteurs soient vraiment considérés comme des références.
Mais on peut trouver plein d’autres usages à cet indicateur. Quant au nom de l’outil, on prendra 5 minutes une autre fois pour trouver quelque chose de plus simple !