Une mission brève mais intéressante à Cahors pour analyser une problématique de dépérissement de platane, en collaboration avec L Herquin d’Adret. Le plus dur dans l’affaire, c’est d’observer le sol sans action trop invasive sur le système racinaire, surtout en contexte urbain aussi peu adapté aux manips sous terre ! Une mini-pelle pour creuser deux fosses dont une à proximité d’une souche récente, le reste se fait à la tarière et à la pelle. Les contextes varient d’une rue étroite et très passante au tablier d’un pont ou à la proximité d’une borne de tri sélectif. Le même constat partout : des substrats pauvres, des contraintes physico-chimiques intenses, une hydrodynamique déplorable, les racines ont du mal à s’alimenter à tout point de vue. Le fonctionnement des sols rappelle celui de certains vergers de chataigniers diagnostiqués en Dordogne, s’y rajoute un stress climatique assez sévère.
Heureusement, la plupart des situations peuvent être améliorés et nous proposons avec Laurent plusieurs scénarios, depuis la nouvelle plantation dans des conditions optimisées à l’amélioration des situations existantes ; nous faisons appel à des matériaux de couverture différents et nous tentons d’accroître le volume de sol utilisable, donc la PEM et la RUM. Puis, il s’agit de remplir cette RUM au maximum ; mais là, c’est une autre paire de manche.